Samedi 20 Juin 2015

NIEDERMORTMER / OOSTERBEEK / 64 KM

 

SAMEDI 20 JUIN 2015 / NIEDERMORTMER – OOSTERBEEK / 64 KM

Vu les conditions météorologiques et le programme de la journée : renouvellement du stock de l’intendance et le bac à passer (c’est de circonstance, en Juin !), un parcours de près de 110 km paraît utopique. Nous avons donc convenu, à l’unanimité de scinder l’étape en deux, à mi-parcours puisqu’il existe un camping répertorié sur la carte. Nous préférons annuler la journée de repos à ROTTERDAM.

C’est parti. Nous reprenons notre route là où nous l’avons laissée. Nous passons près de fermes aux imposants bâtiments en briques. Les vaches laitières sont dans ces belles étables. Les alentours sont très propres et bien fleuris. Quant au Rhin, il n’est jamais au repos. Dès que nous le retrouvons, plusieurs péniches fendent ses eaux ainsi qu’un pousseur de trois barges.

Nous roulons sans nous attarder car nous avons pour objectif la traversée par le bac à 10 heures. D’après le fascicule rédigé en allemand, 38 km sont à parcourir. C’est une véritable course contre la montre car le vent nous freine toujours. En approchant de MILLIGEN, nous passons de l’Allemagne aux PAYS-BAS sans signe extérieur ! Nous pensons que notre objectif est jouable mais le fléchage nous dirige, par un chemin de terre, vers la campagne. Nous coupons au court et arrivons au bac à 10h02. Il est encore là. Ouf ! Il eut été dommage de perdre une heure. En effet, il semblerait que les horaires de traversée soient toutes les heures à c/ de 8 heures.  Jojo est maintenant persuadé que le bac fonctionne à la demande. Soso n’est pas convaincu. Chacun campe sur ses positions et monte son film. L’imaginaire est fertile !

Nous roulons sur une digue ce qui permet de découvrir, au mieux, tout le paysage. Parfois la piste est une route à partager, on s’en aperçoit par la présence de signalisation routière identique à la nôtre.

Les espaces qui nous entourent sont des prairies où se reposent vaches et moutons. De multiples étendues d’eau agrémentent ces points de vue. Les petits villages ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux d’Allemagne traversés hier après-midi. Maisons en briques et jardinets donnant directement sur la route, sans clôture.

A PANNERDEN nous posons pour nos ravitaillements. La véloroute abandonne, provisoirement, le Rhin au profit du canal. Pour suivre vers HUISSEN, le pont imaginé est en fait un bac qui fonctionne sans arrêt.

Nous roulons au-dessus d’un marais mouillé où croassent, à tue-tête, des grenouilles. Nous approchons de la ville d’ARNHEM. Les cyclistes sont nombreux. Pour la  traversée du canal, il existe un pont à part, réservé aux vélos, mobylettes et scooters, de même largeur que celui pour les voitures, à double sens. Nous remarquons que les chauffeurs de vélomoteurs ne portent pas le casque, de même que tous les cyclistes sauf ceux qui roulent sur des vélos de course. A l’entrée de la ville, les parkings sont bondés de vélos. Impressionnant.

Contrairement aux idées reçues, pour l’instant, le relief de la Hollande n’est pas si plat !

L’accès au camping d’OOSTELBEEK se réalise par un chemin de terre sur plus de 500 mètres. Nous craignons le pire. En fait, nous sommes fort bien accueillis et disposons d’une table avec bancs sur notre emplacement. C’est ici que nous retrouvons le Rhin. Nous passerons la nuit tout près de lui. La tente se fait récalcitrante lors de son installation face au vent. Celui-ci faiblit significativement en fin d’après-midi.

Cette étape écourtée nous permet de profiter de plus de temps libre puisque nous avons lâché nos bicyclettes vers 14 heures.

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