Samedi 13 Juin 2015

SELTZ / OTTERSTADT/ 96 KM

 

SAMEDI 13 JUIN 2015 / SELTZ – OTTERSTADT / 96 KM

Les grosses pluies d’orage se sont abattues vers 22 heures sur notre camping. Nous avons constaté que notre tente n’est plus étanche à 100 %. Nous recevions des gouttes sur le corps !

Ce matin, nous sortons du camp grâce à Jojo qui a pensé, hier soir, à demander la solution à l’employée municipale de l’accueil. Nos remorques ne passeraient pas dans le tourniquet . Nous trouvons facilement le portail dans la zone des résidents.

Nous roulons toute la journée sur un revêtement bitumé. Quel confort et le vent qui a pris des forces suite à l’orage a changé d’orientation. C’est un délice.

Ce matin le temps est en lendemain. Nous roulons dans une atmosphère ouatée qui s’allège au fur et à mesure des heures. Le chevreuil sur la route n’attend pas la photo pour s’enfuir. Nous traversons des zones indiquées «  à risque technologique « !

A moins d’une heure de pédalage, nous traversons la frontière et sommes en Allemagne. C’est transparent sur le terrain sauf que les écritures ne sont plus compréhensibles par Soso . Le halage flirte de près avec le Rhin. Dans une partie creuse, un dépôt de boue recouvre la piste. Nous ralentissons la cadence et sommes très prudents mais cette terre gluante est aussi glissante que de verglas. Nous prenons une gamelle simultanément. Jojo réussit à s’extirper de son vélo et lâche tout. Le vélo chargé tombe dans la m…. sur la droite. Quant à Soso, elle se couche sur le côté gauche, son vélo avec elle. La remorque reste en place. Aucune blessure, notamment au niveau genou toujours douloureux mais de la boue de la taille au bout de la chaussure. Jojo essuie le plus gros avec une poignée d’herbe et pour le reste nous laissons sécher. La boue devient poussière au cours de la journée. Il faudra cependant l’aider avec une brosse en soirée. Le premier samedi du même voyage n’avait pas été chanceux en 2014 ! Cette fois, nous passons par la bonne porte mais la journée ne fait que commencer …

Les paysages sont variés. La piste toujours en terrain propre, traverse des zones marécageuses, suit des plans d’eau avec cabanes de pêcheurs, longe des gravières. Nous passons quelques villages et petites villes. A WORTH, l’usine MERCEDES attire notre attention.

Le ciel se couvre et l’averse est imminente. Mon coach me conseille d’enfiler la cape de pluie. Je l’imite mais plus de peur que de mal.

Le Rhin est très actif. Les péniches se croisent. Les bateaux de plaisance tracent des diagonales dans les eaux argentées. Les cigognes, en ALSACE (ou Allemagne) ne sont pas des légendes… Nous en voyons à répétition, soit isolées occupées à déjeuner sur l’herbe, soit en famille, sur les nids, juchés le plus haut possible.

A LEIMERSHEIM, nous perdons le fil de la route et les enfants qui cueillent des cerises sur le bord de la route, nous voient passer trois fois. Enigme à résoudre : le fléchage ne correspond pas au fascicule qui permet de se repérer. En fait il y a déviation pour cause de travaux sur le halage sur une grande distance. Cette déviation nous rallonge d’un certain nombre de kilomètres et nous apporte des montées et des raidillons mais nous profitons de beaux petits villages

Nous sommes maintenant dans le maraichage : carottes – asperges – oignons. Nous remarquons quelques parcelles de tabac et de grandes étendues de betteraves.

Nous déjeunons sur le bord de Rhin pour s’en éloigner de nouveau par des serpentins. Le paysage est proche de celui de la Sologne avec ses grands espaces de chasse.

Nous traversons GERMERSHEIM, petite ville fortifiée.

A SPEYER  nous faisons une halte près du musée des technologies anciennes où avions posés sur des socles en altitude et vieux trains se visitent. La cathédrale aux murs rouges et toit vert ne laisse pas indifférent.

Dans un changement de piste, en virage avec passage d’un caniveau, la remorque de Soso se couche. Heureusement elle réussit à maîtriser le vélo qui reste debout….  Jojo la rassure en certifiant qu’il n’y a pas eu erreur de conduite. Nouvelle chute évitée de peu. La remise debout de l’engin gêne une automobiliste qui nous fait des signes de mécontentement. OUPS !  … Ce sera tout pour la journée ?!

A OTTERSTADT, un allemand interpellé descend de sa voiture pour nous expliquer l’emplacement du camping. Nous rebroussons chemin sur 2 KM. A l’accueil du camping, la gérante s’en va chercher un résident français qui lui sert d’interprète.

 

       

Commentaires (2)

roro
  • 1. roro | 14/06/2015
coucou
pensons bien à vous , attention pas trop chaud pour Soso!!

ici , c'était pluie une partie de la journée vendredi , hier très orageux , ce matin frais ,avons fait du vélo avec 7 audax

merci pour les nouvelles que nous profitons ts les jours et courage à vous deux
Maguy
  • 2. Maguy | 14/06/2015
J'attends les prochaines nouvelles avec impatience, déjà une semaine depuis votre départ et je souhaite que tout se passe comme ce début, j'apprécie toujours les commentaires de Soso... tous mes encouragements !!!
Maguy

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