Mercredi 24 Juin 2015

VOGELENZANG /ALKMAAR / 63 KM

 

 

MERCREDI 24 JUIN 2015 / VOGELENZANG/ALKMAAR / 63 KM

 

Autant le dire tout de suite, nous avons eu une belle journée ensoleillée. Tout paraît plus simple.

Ce matin la toile est sèche !

Nous faisons un «  sans faute «  à suivre nos points de jonction sur les pistes. Le numérotage nous permet d’éviter la ville d’AARLEM. Nous passons des zones pavillonnaires. C’est souvent en sous-bois que nous évoluons et l’étroitesse de la piste fait que nous devons nous arrêter pour croiser. Les riverains nous doublent dangereusement. Ils ont cependant une véritable maîtrise de la bicyclette. Les ados tapent des textos  en roulant et le plus spectaculaire est l’entrée de l’école maternelle et élémentaire d’un quartier. Les jeunes femmes, qui semblent être les mamans, conduisent trois ou quatre enfants à la fois… Elles sont souvent équipées d’un triporteur et la caisse avant, en bois ou en résine, permet d’y asseoir jusqu’à 3 enfants, dont pour l’une d’elles, un bébé d’environ 6 mois. La caisse contient 2 banquettes. Le bébé semblait bien installé dans son siège adapté. Certaines femmes ne se contentent pas de porter les enfants, elles se permettent d’en pousser un autre, souvent de moins de 6 ans !

Dès que nous sortons des villes, les prairies sont occupées par des chevaux. Notre itinéraire nous amène à un bac gratuit et nous poursuivons pour retrouver les canaux et les cultures de fleurs. Des immenses serres très récentes indiquent qu’il s’agit de production d’orchidées. Les petits producteurs mettent en vente des bouquets de fleurs coupées (pivoines, œillets) en bordure de route, dans des seaux sous une cabane. Il convient de se servir et de payer la somme de 2 € par bouquet. Une caisse-tirelire est à disposition. Il en est de mêmei pour certains fruits et/ou légumes. C’est ainsi que nous mettons nos 4 € et prenons une barquette de 500 g de fraises et une barquette de pois mange-tout. Personne ne surveille !

Que la campagne est belle avec le soleil ! La végétation est luxuriante sans parler des pelouses tondues rases et sans la moindre mauvaise herbe. De véritables tapis verts. Les habitations sont fleuries avec soin. On se croirait à un salon d’exposition de paysagistes. Il est vrai que les habitants n’ont pas le souci de l’arrosage.

Nous arrivons à ALKMAAR, fin d’étape, à l’heure de déjeuner. Nous prenons place à une table de plein air au jardin public où nous admirons les daims et leurs bébés.

Jojo a bien répertorié le camping sur la carte routière mais les panneaux d’indication ne s’adressent qu’aux voies réservées aux voitures. Un homme nous renseigne avec quelques mots d’Anglais. Ce camping se situe en ville. Il est très bien entretenu et les sanitaires sont modernes mais c’est rétro pour le fonctionnement : pour la douche, un boîtier réclame 0,50 €, pour les lavabos : 0,20 €, pour la vaisselle : 0,20 € . Quant au linge, c’est jour de grande lessive : draps – serviettes de toilette – oreillers – vêtements de sport et de ville. Ce sont donc les machines qui font les corvées de lavage et séchage. Elles démarrent dès qu’elles avalent la monnaie..

Nous avons amplement le temps de visiter la ville d’ALKMAAR réputée pour son marché au fromage. Nous repartons à vélo nu. Nous remarquons un camping-car de girondins en traversant le camping.

Le centre-ville est bondé de promeneurs, à pied cette fois mais nous ne sommes pas les seuls avec des bicyclettes. Les échoppes font du commerce ainsi que les bars. Une rue fait oublier que nous sommes en Hollande. Les enseignes sont les mêmes que chez nous. Les bâtiments historiques sont remarquables notamment le beffroi. Sur le grand canal, on se croirait à Venise, les promenades en barques sont proposées avec guide. Jojo interpelle  un binôme de policiers en chemisette blanche et pantalon bleu-marne, sur l’endroit où se déroule le marché au fromage. L’un apporte la réponse dans notre langue.

Nous souhaitons profiter de ce spectacle comme initialement prévu au programme de notre voyage et sachant que cet évènement a lieu seulement tous les vendredis matins en fin de matinée, nous avons fait le choix de passer 2 nuits au camping. Cette ville aux dimensions humaines nous convient mieux que ROTTERDAM  pour y flâner.

En soirée, Jojo, multi-casquettes, prend celle de mécanicien pour assurer l’entretien courant de bicyclettes. Il attendait un jour de beau temps car l’atelier est en plein air.

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