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Mercredi 1er Juillet 2015

NIERDERMORMTER / LANGST-KIERST/ 85 KM

                               

MERCREDI 1er JUILLET 2015/ NIEERMORMTER/LANGST-KIERST / 85 KM

6h50, nous sommes sur la route. En moins d’une demi-heure nous sommes en tenue d’été. Le ciel et bleu uniforme. Le soleil levant forme un tel miroir sur le Rhin que c’est impossible de l’admirer et ce malgré les lunettes de soleil. Certaines péniches courent à toute vitesse sur le fleuve tandis que d’autres très chargées ronflent à nos côtés. Nous nous doublons mutuellement.

Après les étangs de XANTEN nous montons et descendons sans arrêt aux digues. Les montées sont sévères (probablement qu’à l’aller les descentes étaient agréables !). Le Rhin présente une courbe que nous suivons et nous nous retrouvons face au vent toujours aussi violent et ceci pour le reste de l’étape ! Il fait 32° à 10 heures/ 38° à midi et l’air est chaud.

A RHEINBURG nous évitons la déviation qui fait des contours dans la campagne. Nous empruntons la bande cyclable qui longe la route pour ORSOY. Elle est bordée d’arbres qui nous apportent l’ombre tant attendue. Par ailleurs, c’est un raccourci d’environ 7 KM.

Nous récupérons le fléchage et toujours la même turlutaine pour l’accès aux digues. C’est épuisant étant donné le vent et la chaleur.

Avant ALT-HOMBERG, Jojo tient à acheter des fraises à une cabane de producteurs. Il s’agit des personnes qui avaient accepté de garder nos vélos et remorques, que les pompiers leur avaient confiés,  l’an passé lors de l’accident. Il ne se fait pas connaître pour autant. Depuis cet endroit jusqu’à l’hôtel où nous étions hébergés, lors de cet avatar, Jojo connaît le trajet au détail près. Cette portion de 3 Km, il l’a parcourue à pied, en son temps, pour venir récupérer bicyclettes et remorques à leur tour… Paradoxalement, cette piste de ville est un chemin de pierre légèrement caillouteux alors que partout dans la campagne, les chemins agricoles sont pavés ou goudronnés.

Les beaux paysages de l’autre côté du Rhin s’effacent laissant place à l’industrie. Les centrales électriques se distinguent parmi les grandes cheminées. En début d’après-midi, alors qu’il fait une chaleur de plomb nous roulons dans une zone industrielle. C’est infect. La pollution, la poussière de chantiers, les gaz d’échappement des camions, parmi lesquels, nous devons nous frayer un passage apportent quelques degrés supplémentaires.

Nous ne nous éloignons pas du Rhin et abordons quelques villes et villages avant de terminer par une piste pavée sur la digue. Avec ce vent de face et cette canicule, Soso est découragée d’autant que cet après-midi  chacun roule pour soi.. Soso n’avance pas et ne tient pas dans la roue (pire qu’un home-trainer). Elle ne peut donc pas relayer… Jojo est devant, toujours à quelques centaines de mètres.

Au camping, nous sommes reçus en Français. La priorité est la bière à la plage du camping. L’eau du bidon est juste bonne pour se rincer la bouche tant elle est chaude mais quand on a soif, on l’avale quand même ! Deux cyclo-campeurs, dans nos âges, s’installent près de nous à une table du bar. Ils parlent français et ont, dans les mains, le même document que notre livre de route. Soso ne tient pas à ce que Jojo entame la conversation. L’urgence est de trouver un endroit à l’ombre et les emplacements sont rares car déjà occupés. Au plus fort, la poche ! En fait, eux, montent leur tente en plein soleil près de l’accueil… Comme quoi on est tous différents dans les choix.

Un jeune américain qui parle bien français nous demande des renseignements. Il fait la véloroute par portions et prend le train quand le paysage ne lui convient pas. Il s’en va vers l’ALSACE.

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