Mardi 7 Juillet 2015

SAARLOUIS / ST VIT NEUFGRANGE- récupération voiture/72km

               

MARDI 7 JUILLET 2015 / SAARLOUIS/ ST VIT / 73 KM

Le lever est retardé d’une heure (6 heures au lieu de 5 heures). Cette étape est celle qui boucle notre voyage.

Au moment du départ, Soso est confuse, elle a laissé la clé des sanitaires à l’intérieur de la pièce et nous devons la rendre en la déposant dans une boîte à lettres. Notre voisin de camp, un Néerlandais vient d’entrer du côté des hommes. Jojo toque à la porte. Il ouvre et nos gestes lui permettent de comprendre notre problématique. Il nous dépanne en nous ouvrant la porte du bloc des femmes pour récupérer l’objet abandonné.

Notre second problème de la journée est la sortie de la ville de SAARLOUIS. Depuis le centre de la cité, il nous faut près d’une demi-heure pour retrouver le halage.

Après le passage du maraîchage où les alternances entre les feuilles de chêne rouges et les vertes donnent l’impression de parterres aux formes géométriques, nous longeons des champs de fleurs dont des mufliers de toutes les couleurs. Au passage, nous prenons un arrosage sur la tronche mais un peu trop tôt.

Les kilomètres qui suivent sont à oublier. Le temps est lourd et oppressant. Le paysage est basique non favorisé par le contrejour du soleil et nous sommes surplombés par l’autoroute. Plus nous approchons de SAARBRUCKEN, plus l’industrie bat son plein. Plusieurs centrales électriques se cachent derrière de hautes façades d’usines mais leur vapeur d’eau les trahit. Plus loin, d’énormes tuyauteries nous forment une arche de passage (la grosseur des structures gonflables au départ de compétitions sportives). En ville, le réseau routier est suspendu parmi les habitations. Les autoroutes traversent la ville et la rivière, la SARRE.

La photo s’impose, sur la piste en bord de rive, au passage de la frontière. Celle-ci est signalée par un panneau informant des voies cyclables sur la SARRE et par une inscription «  Biodiversité du Val de Sarre « . Ouf ! Soso sait encore lire, elle qui n’a pas réussi à comprendre beaucoup de mots pendant un mois. Nous sommes chez nous.

Sans chauvinisme, on peut dire que l’étape revêt un autre cachet après ce passage en France. Les routes s’éloignent et la campagne reprend tous ses sens. Les cyclistes rencontrés parlent encore Allemand et par habitude, nous répondons dans leur langue.

A SARREGUEMINES, nous visitons le cœur de la ville. Nous sommes à la recherche d’un commerce.

Le ciel se découvre de son masque nuageux et le soleil tape encore à 40°

Une piste ombragée nous amène vers le camping de ST VIT à NEUFGRANGE. Nous avons rendez-vous à 14 heures pour notre inscription. Ce camping est sur réservation. Nous terminons ce périple par une côte à près de 10% et par cette chaleur, elle donne la nausée.

Nous devons reprendre nos bicyclettes, qui n’ont jamais été si poussiéreuses, pour aller récupérer notre voiture à 15 KM. Nos gardiens de voiture sont très sympathiques et très accueillants. Nous sommes invités à dîner.

L’heure est aux statistiques.

Nos jambes ont donné environ 685000 tours de manivelles.

Aucune panne mécanique même si Soso est persuadée que sa remorque, qui pique du nez, est plus tirante qu’au début.

Aucune crevaison sur ces 2530 km parcourus sur des chemins, parfois, à peine carrossables.

Tout est bien qui finit bien.

Soso a passé beaucoup d’heures à l’écriture mais l’écriture est la mémoire des souvenirs et Jojo doit connaître par cœur les documents tant il a étudié les cartes. Pour le texte, il ne nous a pas aidé car tous les fascicules sont seulement édités en Allemand .

Merci à tous ceux qui nous ont suivis et qui nous ont encouragés. Soyez rassurés nous revenons non fatigués et bonne santé. Le genou de Soso, à force de tirer dessus a pris de l’élasticité et la douleur pour la descente de marches a disparu.

         

 

Commentaires (1)

Soso
  • 1. Soso | 08/07/2015
Merci à tous et en particulier aux gardiens de notre voiture chez qui nous avons passé une agréable soirée. Mercredi soir 8 Juillet, nous sommes à L'HUISSERIE.

Ajouter un commentaire