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Mardi 30 Juin 2015

OOSTERBEEK/NIEDERMORMTER / 71 KM

                                 MARDI 30 JUIN 2015 / OOSTERBEEK/NIEDERMORMTER / 71 KM

Ce matin les oiseaux chantent à tue-tête. Les pigeons parlent la même langue que chez nous.

Vers 7h30 nous passons de la fin de la ville d’OOSTERBEEK au début de la ville d’ARNHEM. Les scolaires roulent par bandes. A une bifurcation, nous préférons nous ranger à droite, pour laisser passer ce troupeau, avant de tourner à gauche mais arrive ce qui devait arriver tant ils roulent vite ! Un lycéen ou collégien ? (ils sont si grands que c’est difficile de leur donner un âge) se prend la remorque de Soso par l’arrière sans chuter. Jojo le baptise de noms d’oiseaux mais il ne semble pas comprendre. Il s’est arrêté et inspecte sa roue avant… et se confond en excuses en anglais puis en Français. Jojo est persuadé que la caisse est fêlée mais après vérification il n’en est rien.

Les ponts suspendus servant au rail ou aux voitures sont partout au-dessus des prairies. Ces terrains incultes restent à l’état sauvage et sont mis à disposition des chevaux de diverses races. Les talus des digues sont le domaine des moutons. Un élevage de kangourous sur le bord de la route est la surprise.

A plusieurs reprises ce matin nous sommes interpellés par des locaux à la vue du drapeau de notre pays hissé à l’arrière de la remorque de Jojo. Les gens sont fiers de dire quelques mots en français. Quant à nous, nous avons réussi à nous familiariser avec le vocabulaire écrit, soit par déduction, soit parce que certains mots s’écrivent presque comme chez nous : garage – taxi – luxe – provincia etc..

Le Rhin est à nouveau à nos côtés. Nous allons refaire un bout de chemin avec lui pendant quelques jours. De gros travaux sont entrepris pour lui aménager son lit. Il ondule par le courant et le passage des nombreuses péniches.

Aujourd’hui les grenouilles se font entendre quelque part au-dessous de nous.  Les espaces en eau ne manquent pas !

Une fabrique de pavés attire notre attention. Elles doivent être nombreuses dans le pays puisque tous les villages et villes ont les rues pavées ainsi qu’une majorité de pistes cyclables.

Nous passons le bac à deux reprises. Le dernier à MILLIGEN ne transporte que des vélos. Nous avons bien du mal à nous frayer un chemin en sortant vu la ribambelle d’enfants d’une dizaine d’années qui attend pour la traversée dans l’autre sens.

Entre temps, en terrain conquis, à PANNERDEN,  nous avons fait nos courses et retrait à la banque sans hésitation.

Un panneau européen nous indique que nous sommes en république allemande. Les agriculteurs allemands sont, comme leurs voisins hollandais, en pleine coupe des foins. Il fait beau et chaud. Le ciel est bleu uniforme sans un nuage.

Le fléchage de la véloroute 15 suit une route à forte circulation, ennuyeuse à en mourir ! Le paysage n’est fait que de champs de blé dont la maturité n’a pas évolué depuis notre passage ou de maïs plus vigoureux qu’aux Pays-Bas.  Le vent de face nous apporte la climatisation dont nous avons besoin par une telle chaleur.

Une opportunité se présente à nous pour échapper à cette route maudite. A l’entrée du pont qui conduit à la ville D’EMMERICH, le fléchage de la véloroute indique de l’emprunter. Soso est partante, Jojo est plus que réservé. A priori, à l’aller nous n’avions pas changé de rive. Nous sommes en pleine discussion houleuse quand un riverain à vélo propose de l’aide. Nous lui faisons comprendre que tout est OK.. Nous traversons ce pont.

Ceci a au moins a l’avantage de mettre du baume au cœur de Soso d’autant que le fléchage nous amène sur l’esplanade du bord du fleuve où sont installées les terrasses suspendues. C’est joli et nous ne sommes plus dans les cultures.

Nous poursuivons. Jojo est de moins en moins confiant. Il a l’impression que nous retournons en Hollande et ce du fait qu’un village, qui ne paraît pas sur son fascicule de route,  est un homonyme de notre dernière petite ville de Hollande ! La piste est un chemin agricole aux joints herbeux mais bien pavé et roulant. Nous traversons carrément les fermes.

Il faut se rendre à l’évidence… le fléchage que nous suivons, pourtant indiqué VELOROUTE 15, conduit on ne sait pas où ?? Dans le petit village de PRAEST, une villageoise conforte Jojo dans ses idées. Nous n’allons pas en direction du Rhin.

Demi-tour dans ce village. Nous profitons de l’ombre d’un noyer pour y poser nos pliants et prendre notre déjeuner. La viande cuite et tranchée fine a un fort goût de foie. Le petit robert nous précise que nous mangeons du foie de bœuf.

Nous arrivons à la ville de REES (Charmante ville fortifiée avec bâtiments et remparts en briques) pour y emprunter le bac qui conduit à NIEDERMORMTER . Jojo a eu une montée d’adrénaline en lisant sur le document que le bac ne fonctionne pas le mardi ! Nous aurions dû doubler la longueur de cette étape. Dans la réalité il fonctionne tous les jours mais sur des plages d’horaires limitées mais nous sommes dans la bonne fourchette. Il existe un pont mais il est réservé aux voitures.

Le pilote du bac doit jongler entre les péniches pour assurer la traversée du fleuve et les remous font tanguer le bac au point qu’il faut se tenir pour ne pas tomber !

Quelques kilomètres plus loin nous sommes au même camping qu’à l’aller du voyage. Nous profitons d’un bel après-midi d’été bien à l’ombre.

 

 

 

 

Commentaires (2)

Jeannine LEON
  • 1. Jeannine LEON | 30/06/2015
Bonsoir les "rouleurs",
Bravo pour les commentaires aussi "succulents" de Solange sur vos journées bien remplies.
Plus que 8 jours à tenir, heureusement que vous n'avez pas "notre canicule mayennaise" : 35° cet après-midi.
Courage et bises.
Jeannine
TITANIC
  • 2. TITANIC | 30/06/2015
Coucou
tout est ok un peu chaud dans notre banlieue de LAVAL mais moi j'aime ces soirées dehors jusqu’à la nuit
ça fait camping à la maison
pour VOUS il ne fait pas que le thermomètre monte trop car
SOSO serai obligée d'acheter garde robe connectée au froid ( les ingénieurs matière à innover)
BONNE ROUTE
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