DIMANCHE 7 JUIN 2015
ST VIT NEUF GRANGE/GONDREXANGE / 75 KM
Prologue le samedi 6 Juin
Au camping de ST VIT à NEUF GRANGE, un vieux grincheux circulant en voiture, inspecte les campeurs et nous reprochent notre choix d’emplacement ! alors les propriétaires n’ont émis aucune réserve.
Jojo est à la recherche des clés des doubles des antivols …. La mémoire revient assez vite.
Après avoir déposé la voiture chez un président de club de cyclotourisme, nous revenons à vélo ( 15 km) et nous voici prêts pour le départ demain matin. Il fait chaud.
Promenade à pied autour du lac. Nous approchons les petits cygnes super protégés par leurs parents qui nous agressent. Heureusement que Jojo signale à Soso de ne pas continuer sa marche arrière pour immortaliser cette famille car à 20 cm, il y a le lac !
Les résidents du camping parlent alsacien. Nous ne les comprenons pas.
Nous discutons avec un jeune adulte qui s’apprête à faire une randonnée de nuit VTT : la nuit des sangliers. Le groupe part du camping vers 21 heures. Ils sont d’HAGUENAU.
DIMANCHE 7 JUIN 2015 / NEUFGRANGE-GONDREXANGE : 75 km
Départ à 7h15 après pliage et rangement. Nous roulons en tenue estivale. A peine la forte pente de la sortie du camping est-elle réalisée que Jojo doit déjà se remettre de l’air à l’arrière et ce du fait du poids des bagages.
Tout est calme sur ce canal de la Sarre : les parfums, les couleurs et les sons se répandent. Le concert des oiseaux est entrecoupé d’entractes où se manifestent les coucous . Les grenouilles prennent le relais. Le vent qui est très favorable déplace les odeurs de fleurs de sureau.
La vie se réveille vers 9 heures : d’abord quelques cyclistes du dimanche qui respectent la vitesse limitée sur les pistes : 20 km/. Pour nous, pas de problème, nous ne parvenons pas à atteindre cette vitesse et pourtant le relief est plat hors le passage des ponts. La piste est confortable, asphaltée sur toute l’étape mais nous passons du tapis rouge au tapis usagé… et vice,versa.
Au début, nous comptons les bateaux qui naviguent mais vu le nombre grandissant à vue d’œil, nous abandonnons… Les éclusages sont automatisés par télécommande. Toutes les maisons des éclusiers sont abandonnées.
Nous croisons également une dizaine de cyclistes chargés avec sacoches mais aucun chargé comme nous avec remorques.
Une partie de la matinée, nous roulons à l’ombre. Dès que la forêt disparait, le paysage s’étend sur les prairies couvertes de balles de foin éparpillées là où la presse les a crachées. La région est très humide. Nous voisinons en fin de matinée avec le lac du stock où divers sport d’eau sont proposés.
Difficile de trouver un brin d’ombre et un endroit pour s’asseoir pour pique-niquer. Les marches d’une maison d’écluse nous apportent ce service. Les rillettes de maquereaux cuisinées par Roro sont au menu .
Au km 69, la piste est sans issue… Une passerelle permettrait de passer sur l’autre rive mais vu le nombre de marches à monter et à redescendre de l’autre côté, nous faisons le choix de faire demi-tour pour emprunter la route. Soso est catégorique pour ce demi-tour d’autant que les deux randonneurs que nous sommes ne sont pas très souples cette année : Soso avec son genou et Jojo avec la rupture partielle de son tendon sus-épineux, en attente d’une réparation chirurgicale .
Nous arrivons donc avant 14 heures au camping de GONDREXANGE, camping envahi d’allemands. Nous en faisons le tour à vélo avant de trouver un emplacement à l’ombre. Ce camping est à peine propre et l’entretien des parcelles laisse à désirer.
Très belle journée qui a permis de mettre à la corbeille définitivement les petites voix qui m’envoyaient du doute . Jojo a cependant remédié à l’attelage de ma remorque qui avait tendance à se décrocher dans les secousses.
Commentaires (3)
- 1. | 08/06/2015
- 2. | 05/06/2015
en espérant que le temps soit avec vous , pas trop chaud!!!soso
- 3. | 03/06/2015
TITANICjavascript:void(0);