Dimanche 21 Juin 2015

OOSTERBEEK / GORINCHEM / 94 KM

 

DIMANCHE 21 JUN 2015 / OOSTERBEEK/GORICHEM / 94 KM

 

Compte-tenu de la faible distance à parcourir, le lever est retardé d’une heure. Mais Jojo est très efficace. Soso est à peine habillée que son matelas est déjà vidé d’air et roulé… 45 minutes plus tard, nous sommes sur la route ( toilette – petit déjeuner – rangement – chargement). En principe, le temps estimé se situe entre 1 heure et 1 heure 10 selon la météo.

Nous avons pris le petit déjeuner à la table de salon de jardin sur notre emplacement. Il fait bon, un peu frais mais pas de vent (pour l’instant !).

Une petite route doit nous ramener sur la véloroute. A 2 km du camping, un panneau annonce une pente de 8%. Soso qui met au moins un quart d’heure à déverrouiller le genou s’effraie à tort car la route à emprunter est celle qui suit la voie d’eau. Aujourd’hui nous roulons souvent sur tapis rouge car les pistes ou bandes cyclables sont enrobées de cette couleur. Dans le centre-ville des villages ce sont des pavés posés en version «  Versailles « .

Nous retrouvons notre véloroute peu fréquentée ce jour par les cyclistes au long cours. Elle nous dévie de plus en plus du Vieux Rhin près duquel nous avons passé la nuit. Le RHIN, celui qui est actif ne sera pas côtoyé de la journée. Nous traversons seulement le canal d’AMSTERDAM qui semble avoir une relation avec le Rhin ? Le sentier étroit mais goudronné nous conduit en forêt. Nous serpentons par une montée non négligeable. Soso est déçue du fléchage de la V15 – en Hollande – car l’itinéraire évite tous les villages quitte à nous conduire par des chemins à moutons ou derrière les jardins des maisons !

Vers 10h30, tout s’est bien passé… si bien que nous sommes près de notre camping. L’aventure c’est notre ADN…, il faut que nous poursuivions. Jojo, en deux temps, trois mouvements établit un itinéraire personnalisé qui va couper la boucle qui s’en va dans les collines par des montées signalées par des chevrons sur le livre de route. Ceci va raccourcir le trajet et permettre de camper ce soir à GORINCHEN comme initialement prévu.

Une petite route de digue est donc au programme. En principe, d’après le document, elle mène à un pont. Sur le terrain, c’est un bac. Nous l’empruntons.

Le temps se dégrade à toute vitesse et  vers 11 heures une averse s’abat sur nous. Nous avons le temps de mettre la capote et de nous réfugier sous un arbre puisqu’il est là. Les averses se succèdent et arrivent ainsi brusquement. Vers 13 heures, nous profitons d’une accalmie pour prendre notre repas debout accoté à un arbre. Nous ne trouvons pas d’abri. Les riverains nous parlent… mais on ne se comprend pas. Ici, la pluie ne perturbe pas les gens. Ils roulent à vélo sans être protégés. Les cyclistes sportifs du dimanche matin taillent même des bavettes.

Nous n’arrêtons pas de bâcher et débâcher car en dehors des averses le soleil fait sauna.

Les points de vue sont totalement différents des autres jours et malgré les mauvaises conditions météo, nous prenons du plaisir à rouler. Les canaux parcellent les espaces qui nous entourent. Les troupeaux de moutons ou de vaches sont d’une autre dimension. Les moutons sont de races différentes si on se fie à la couleur de leur peau ou de leur laine. Quant aux vaches, rares sont les hollandaises. La majorité sont des blondes à taches blanches. Nous voyons également beaucoup de chevaux y compris des nains. On croirait des jouets. En dehors des prairies, nous sommes entourés de vergers. Les cerisiers cachent leurs cerises,  à point pour la cueillette, sous des filets. Les pépinières sont également en grand nombre.

Nous voyons, ci et là, quelques moulins isolés.

Notre route personnalisée permet de traverser des petits villages où l’on peut remarquer que la mode doit être de peindre en blanc ou gris clair, les maisons en briques. La plus agréable portion du parcours est la route qui longe la rivière «  Le linge « . Nous sommes sur la route des chaumières et la rivière, navigable, a un certain charme. Le petit village de RUMPT est très attrayant d’autant avec une séquence de soleil.

Nous apprécions les contours de la route qui permettent de ne pas subir le fort vent d’Ouest, en permanence car nous roulons dans ce sens. Depuis quelques jours il tourne pour nous être très défavorable tous les après-midis.

Au camping, nous trouvons un abri de fortune : un vieux bus ayant servi de bar sur la plage du lac. C’est un vrai débarras mais nous sommes au sec le temps que passe la nouvelle averse avant d’installer la toile. Il fait moins froid. La température serait de 20°.

Aux sanitaires c’est comme la veille. Il manque plus de 20 cm à Soso pour s’apercevoir dans le miroir ! même Jojo peine à se voir pour se raser..

Ce soir, pour marquer la fête des pères, nous dînons à la restauration rapide du camping. Jojo a le Petit Robert à la main mais nous ne comprenons pas la carte. La serveuse est à nos petits soins mais en vain. Elle utilise sa tablette pour traduire sur Google mais la traduction du mot à mot n’est pas compréhensible. Pour simplifier nous portons notre choix sur les lignes où nous comprenons au moins un mot :

HAMBURGER MET GOUDSE KAAS EN TRUFFELMAYONNAISE – MET PATAT

Pour le dessert :

TWEE KLEUREN CHOCOLADEMOUSSE MET ROOD FRUIT

 

       

Commentaires (1)

titanic
  • 1. titanic | 21/06/2015
De retour de NORMANDIE j' ai commencé à lire le périple que d'efforts en admiration devant ce challenge !!!!!
cet ap midi coucou à papa pour la fête des papas
LA Rochambelle un bon souvenir mais moins épuisant que votre périple
20000 pintades roses dans un champ avant d'ouvrir les barrières pour les laisser courir pas triste ça piaille !!!!!!

Pour vous bon vélo et plein de courage pour affronter le vent
bises+++++
Titanic
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